Chaque jour un exercice d'autohypnose. C'est venu
Chaque jour un exercice d'autohypnose. C'est venu d'un médecin qui pratiquait l'hypnose sur moi pour calmer mes céphalées et un choc émotionnel venant d'une agression que j'ai subi au Cambodge il y a de cela deux ans. J'ai failli y perdre la vie. Un exercice où je prends conscience de mon corps, à mi-chemin entre la méditation et la suggestion de son cerveau afin de diriger au mieux mes sensations. Je le fais comme un rituel, rituel qui dure près de trois quarts d'heure et jamais je ne vois passer le temps. A la base, je transforme ma simple chaise longue pliable en un fauteuil aussi confortable que celui du médecin chez qui je pratique l'hypnose. Je recouvre les accoudoirs d'oreillers et nappe l'ensemble d'une épaisse couette qui adouci le tout. Et je finis par un de ces petits oreillers de voyage pour tenir la tête. Alors je flotte...